Aujourd’hui, le vélo électrique connaît un succès grandissant auprès des cyclistes qui se rendent au travail, se déplacent en ville, se baladent dans les campagnes ou organisent de véritables voyages à deux-roues ! C’est un moyen de se déplacer qui est bon pour l’environnement et de bon augure par les temps qui courent. Vous aussi, vous songez à faire l’acquisition d’un vélo électrique ? Revenons quelques instants sur son histoire et son évolution.
Le vélo électrique à travers l’histoire
On pourrait vite avoir tendance à penser que le vélo électrique est une invention contemporaine. Pourtant, ses origines remontent à 1895 aux Etats-Unis, année où Odgen Bolton dévoile un modèle « draisienne » sans pédales. Il est équipé d’un moteur de 100 Ampères, relié à une batterie 10 volts et situé dans la roue arrière.
En 1897, soit deux ans après ce premier vélo électrique breveté, l’américain Hosea W. Libbey dépose le second brevet pour « le Lampociclo », prototype équipé cette fois de deux moteurs fixés sur le pédalier. Il bénéficie en outre d’une transmission par poussoirs.
Si 1899 a vu l’apparition du premier vélo électrique avec un moteur équipé d’une technologie à friction, l’impact sur l’environnement et le prix des huiles lui font perdre de sa notoriété dans les années qui suivent. Le public s’intéresse alors davantage aux motos et aux voitures, engins motorisés plus rapides et plus modernes. Le vélo électrique ne séduit plus que les personnes aux revenus modestes.
À la fin de la Première Guerre mondiale, la société allemande Heinzmann relance le vélo électrique et équipe les postiers. En 1935, c’est autour d’EMI et de Philips de lancer un autre modèle, mais ses performances déçoivent le public, toujours plus adepte de la voiture. Il faut ensuite attendre 1970, le choc pétrolier et les premiers mouvements écologiques, pour voir l’intérêt pour le vélo électrique être relancé dans des nations comme les Pays-Bas. Puis, le succès grandit dans les années 1990, avec le VAE de la marque Giant.
En France, les premiers vélos électriques entrent sur le marché en 1995. Depuis, le succès ne cesse de croître, surtout depuis 2003 et l’apparition des batteries lithium, plus légères et plus autonomes.
De nos jours, les vélos électriques se déclinent en plusieurs modèles. On trouve aussi bien des VAE adaptés à des déplacements en ville, que des VTT pour les expériences plus sportives et des speedbike permettant de parcourir de longues distances à une vitesse pouvant atteindre 45km/h.
On trouve aussi des vélos électriques cargo, équipés d’une caisse en bois, en métal ou en plastique. Pratiques pour se déplacer avec les enfants ou des bagages. Les modèles pliants sont pour leur part faciles à transporter partout et à ranger à la maison. À chacun de trouver le VAE qui convient à ses pratiques et à ses habitudes.
L’évolution des batteries de vélos électriques
Les batteries font parties des éléments du vélo électrique à avoir le plus évolué au fil du temps. Alors que le succès des VAE ne cesse de grandir depuis les années 1990, on a d’abord vu les constructeurs utiliser la batterie Ni-Mh ou Nickel-Hydrure Métallique, appréciée pour sa densité d’énergie, mais jugés trop dangereuse en raison de la présence d’hydroxyde de potassium. De son côté, la batterie LiFePO4 ou Lithium fer phosphate était convaincante pour sa durée de vie, mais décriée pour ses performances limitées.
Dans les années 2000, c’est la batterie au plomb qui s’impose sur le marché. Robuste, développant une énergie élevée et moins chère à fabriquer, elle est toujours utilisée, mais reste critiquée pour son poids, sa perte d’autonomie et sa faible résistance aux basses températures.
Depuis 2003, c’est la batterie lithium-ion qui a tendance à s’imposer pour ses remarquables performances. Elle est légère, se décharge moins vite, dispose d’une forte densité énergétique et d’une longue durée de vie.
En plus, les utilisateurs d’un VAE quel que soit leur type de batterie peuvent bénéficier du reconditionnement de leur batterie vélo électrique. Chez VeloBatterie, nous nous chargeons de sa remise à neuf ! Économique, cela permet également de s’inscrire dans une démarche durable. À bien noter pour les futurs acquéreurs d’un vélo électrique.